Nicolas Meienberg

Toute l'œuvre de Nicolas Meienberg (1940-1993), écrivain et grand reporter, témoigne d'un va-et-vient constant entre les cultures germanique et française. Né à Saint-Gall, il a vécu de nombreuses années à Paris et a travaillé comme journaliste indépendant à Zurich. Jusqu'à son suicide brutal en 1993, Nicolas Meienberg a déchaîné les passions, et décroché les plus prestigieux prix journalistiques, dont, en 1990, le Prix Max Frisch.

Maurice Bavaud a voulu tuer Hitler

En 1938, un projet germe dans la tête du jeune Maurice Bavaud: quitter la Suisse direction Munich pour y abattre Adolf Hitler. Mais l'entreprise échoue, Bavaud est arrêté et exécuté à Berlin en 1941, sans la moindre intervention de la diplomatie helvétique.

Quarante ans après les faits, Meienberg revient sur cette tentative d'assassinat, au fil d'un reportage haletant qui révèle les rapports troubles entre la Suisse et les nazis et raconte comment l'idéal de liberté de Bavaud l'a conduit au sacrifice de soi.

Préface de Serge Michel

Traduit par Luc Weibel
La Désincarnation de Paris
Traduit de l'allemand par U. Gaillard et G. Musy
L'Exécution du traître à la patrie Ernst S.
Traduit de l'allemand par U. Gaillard et L. Weibel

Le Feu aux poudres (1995, domaine allemand)

Le Feu aux poudres
Traduit de l'allemand par U. Gaillard
L'Exécution du traître à la patrie Ernst S.
Traduit de l'allemand par U. Gaillard et L. Weibel

Gaspard-mange-ta-soupe (1992, domaine allemand)

Gaspard-mange-ta-soupe
Traduit de l'allemand par U. Gaillard

Mémoires d'Outre-Suisse (1991, domaine allemand)

Mémoires d'Outre-Suisse
Traduit de l'allemand par M. Picard
Le Délire général, enquête historique
Traduit de l'allemand par M. Picard

Maurice Bavaud a voulu tuer Hitler (1982, domaine allemand)

Maurice Bavaud a voulu tuer Hitler
Traduit de l'allemand par Luc Weibel
Reportages en Suisse. L'Exécution du traître à la patrie Ernst S.

En Suisse, pendant la guerre, 17 hommes furent exécutés. 17 contre des milliers, le bilan est en notre faveur. Ernst S. était un tout petit, et ce n'est pas qu'on n'en avait pas, des gros, mais c'est qu'on ne les a pas arrêtés, et le juge militaire n'est responsable que de la condamnation, non de l'arrestation. Quant à savoir qui est arrêté, d'autres en décident. Ainsi - et il faut qu'il en soit ainsi dans un Etat de droit - de même que la compétence, l'innoncence est aussi répartie.

Peter Bichsel

Traduit de l'allemand par Ph. Schwed et L. Weibel. Préface de Jean Ziegler