parution mai 2021
ISBN 978-2-88927-883-1
nb de pages 256
format du livre 140 x 210 mm

où trouver ce livre?

Acheter en version eBook :
en Suisse / en France

Sylviane Dupuis

Au commencement était le verbe. Sur la littérature de Suisse francophone du XXe siècle

résumé

Toute œuvre littéraire suppose la mémoire d’autres textes. En Suisse francophone, l’Ancien et le Nouveau Testament ont continué de représenter pour les écrivains une réserve fondamentale d’images, d’histoires ou de figures, jusque dans les années 1970 – fût-ce dans le but de les subvertir radicalement, à l’instar d’Alice Rivaz ou Grisélidis Réal. En quoi C. F. Ramuz, Blaise Cendrars, Jacques Chessex, Catherine Colomb, Nicolas Bouvier, Corinna Bille, Jean-Marc Lovay ou Yves Laplace, autant d’inventeurs de langue, se jouent-ils du matériau biblique ?
Sylviane Dupuis, textes à l’appui, propose dans cet essai plusieurs pistes permettant de comprendre pourquoi la plupart des grands écrivains de Suisse romande n’ont eu de cesse de retisser ou déconstruire la Bible. Comme une marque de fabrique commune malgré les écritures infiniment diverses de ces auteurs et en dépit de l’agnosticisme de la majorité d’entre eux.

biographie

Sylviane Dupuis, née en 1956, est poète, auteure de théâtre et essayiste. Elle vit à Genève où elle a enseigné la littérature de langue française au collège Calvin et à la Faculté des lettres. Prix C. F. Ramuz de poésie en 1986, elle séjourne à l’Institut suisse de Rome en 1988-1989. Sa pièce La Seconde Chute a été traduite et jouée en plusieurs langues. Elle entretient également un dialogue permanent avec la danse, la peinture, ou la photographie.

L'Echo Magazine

"Sylviane Dupuis relève le trésor des correspondances entre écrivains romands. Chessex le Vaudois découvre Fribourg en étudiant au Collège Saint-Michel, puis devient l’ami du Valaisan Chappaz, et son regard sur le catholicisme change. Une forme de dialogue « œcuménique » littéraire s’observe ainsi en Suisse romande. Sylviane Dupuis nous apprend également qu’une « autre référence commune – à Chappaz, Velan, Chessex... ou Jean Starobinski ! – est le théologien réformé Karl Barth, ami du prêtre et théologien jésuite Hans Urs von Balthasar, tous deux suisses alémaniques, qui se rencontrent à Bâle ». Les deux plus grands théologiens, l’un protestant, l’autre catholique, du 20e siècle : est-ce un hasard ?"

Un article de Thibaut Kaeser à lire ici

Service Littéraire

"(…) Sylviane Dupuis approfondit l’œuvre de chaque écrivain, montre les filiations, sans oublier les nombreuses références à d’autres mondes littéraires de certains livres de voyage et pour finir, nous fait découvrir des écrivains suisses de la jeune génération." Alfred Eibel

mediaserver@unige.ch

« Des Écritures à l’écriture : une approche renouvelée de la littérature suisse romande du XXe siècle. »

Réécouter la conférence donnée par Sylviane Dupuis à l’Université de Genève ici

Cath.ch

« Ce qui m’intéressait c’était de voir comment les Écritures avaient nourri la littérature de Suisse romande. Où j’observe aussi une énorme déconstruction des textes bibliques, de la subversion, de l’ironie, jusqu’à la profanation, chez les femmes autant que chez les hommes – pour s’en libérer. »

Une interview de Sylviane Dupuis menée par Jessica Da Silva  à lire ici

Journal de l’Université de Genève

"« L’être humain a fondamentalement besoin de récits et de création symbolique»

La littérature romande du XXe siècle relève-t-elle d’une démarche collective spécifique, supposant une identité propre ? En s’inspirant de travaux menés durant ses années de recherche et d’enseignement à la Faculté des lettres, la poète et essayiste Sylviane Dupuis apporte dans son dernier ouvrage une réponse convaincante à cette interrogation quant au statut de la création littéraire de Suisse francophone."

Un entretien de Sylviane Dupuis mené par Jacques Erard à lire en entier ici

Le Matin Dimanche

"Familiers des Saintes Écritures, les écrivains de Suisse romande ont joué avec cette « matrice textuelle ». Elle leur a fourni des récits, des images des personnages, des archétypes, des formules, tout un matériau qu’ils ont remodelé dans leurs œuvres. Sylviane Dupuis explore ces livres habités par la Genèse ou l’Apocalypse, la figure de Judas ou celle de Job. Lectrice attentive et fine, elle tisse une conversation à laquelle se mêlent Ramuz, Chappaz, Chessex, Velan, Bouvier, Lovay, Benoziglio, Laplace… Mais aussi les voix de ces femmes, discrètes pétroleuses, qui ont dû conquérir leur droit à l’écriture : Corinna Bille, Monique Saint-Hélier, Catherine Colomb ou encore Alice Rivaz." Michel Audétat

Réformés

« "Nous sommes écrits par ce qui nous précède". Si cela est vrai pour chacune de nos vies, cela vaut encore plus pour le travail littéraire. Et dans ce terreau fertile à l'écriture qu'est la Suisse romande, c'est singulièrement la Bible qui sert de substrat à la création poétique, narrative ou romanesque durant l'ensemble du XXe siècle. Sylviane Dupuis le démontre dans un livre magistral de culture et de finesse. Matthias Wirz

Le Matin Dimanche

"« Réserve d’images, de fables, de figures ou de préceptes », la Bible a été, au cours du XXe siècle, un foisonnant abreuvoir pour les écrivains romands. La professeure de littérature francophone et auteure  Sylviane Dupuis analyse l’influence des Écritures sur la littérature romande du XXe siècle, de Chessex à Ramuz, de Bille à Chappaz. Éclairant."

Entretien de Sylviane Dupuis avec Lucas Vuilleumier à lire en entier ici

La Liberté

"En traversant l’histoire de la littérature suisse francophone moderne, Sylviane Dupuis montre à quel point la Bible a constitué, pour les écrivains d’ici, un véritable texte séminal. Matériau originel qu’ils n’ont eu de cesse de retravailler, pour s’en inspirer ou s’en défaire, entre fascination et profanation. (…)

Au commencement était le verbe (…) est une enquête sensible et accessible, une relecture inédite et vivifiante de ces livres façonnés par le Livre, du Match Valais-Judée de Chappaz au Cabinet portrait de Benoziglio en passant par l’Adam et Ève de Ramuz. (…)

Qu’on ne se méprenne : nulle théologie à l’appui de ce constat, qui n’a rien d’une catéchèse. En deçà de toute croyance, la Bible n’est ici envisagée que comme « un corpus d’images concrètes, un système de symboles et un réservoir de thèmes ». Texte-matrice qui formerait un « soubassement imaginaire et symbolique, mais aussi formel et poétique » sur lequel les auteurs, souvent fils de pasteurs, auraient fondé leurs écritures – qu’ils fussent dévots ou, le plus souvent, agnostiques. (...)

Qu’il s’agisse de la réécrire ou la déconstruire, la Bible semble ainsi hanter les fictions de ce pays sans histoires, sans autre imaginaire primordial que celui ouvert par l’Ancien et le Nouveau Testament, et que la littérature d’ici a ressassé en variations infinies."

Un article de Thierry Raboud à lire en entier ici

Le Temps

"Que les références aux "Saintes Ecritures" soient omniprésentes dans la littérature mondiale, on le sait. Mais elles trouvent des terrains d’entente plus favorables que d’autres – l’Amérique puritaine, le monde scandinave… Et, comme le montre avec finesse Sylviane Dupuis dans un essai très élégant, la Suisse romande, et cela jusqu’à la fin du XXe siècle, en dépit d’un agnosticisme croissant chez les auteurs." Isabelle Rüf

RTS - Culture

"Remarquable dans sa démonstration scientifique, l’essai de Sylviane Dupuis enchante par les nombreux exemples qu’elle cite, invitation permanente à la lecture ou relecture de ces écritures si singulières développées, comme des mauvaises herbes, dans l’ombre portée du grand Livre."

Un entretien de Sylviane Dupuis avec Nicolas Julliard à écouter en entier ici

Daily Passions

"Ce livre de Sylviane Dupuis est de ceux qui aident à mieux lire, à mieux percevoir, sentir le livre comme lien entre soi et le monde."

Une chronique de Noé Gaillard à lire en entier ici

La Tribune de Genève

"Sylviane Dupuis démontre que de Ramuz à Chessex, les écrivains du cru avaient les Saintes Écritures à l’esprit. Pour s’en inspirer ou les contrer."

"L’auteure de Au commencement était le verbe a mené l’enquête au cœur des livres (…) pour y vérifier l’existence d’une pensée, de figures, d’un langage ou d’une poésie venus de la Bible. « Ce matériau, ces auteurs le travaillent, le retournent, le subvertissent, comme la littérature le fait avec tout ce qui la nourrit, d’Homère et des mythes grecs au Livre, ou aujourd’hui au « storytelling » américains », précise Sylviane Dupuis. (…)

En fin de volume, il ne faut pas manquer les chapitres qu’elle consacre à l’humour en rapport avec les Saintes Écritures, tel que l’ont pratiqué Nicolas Bouvier et Jean-Luc Benoziglio."

Un article de Benjamin Chaix à lire en entier ici

RTS - Espace 2

"La Bible est une source dʹinspiration majeure de la littérature suisse romande au XXe siècle. Modèle à suivre ou à transgresser, elle a nourri lʹimaginaire de nombreux auteurs jusquʹaux années 1970. De Ramuz à Maurice Chappaz, Nicolas Bouvier ou Alice Rivaz, comment se déploie dans leurs œuvres ce rapport aux Ecritures? Lʹéclairage de Sylviane Dupuis, auteure dʹ"Au commencement était le verbe". Elle est au micro de Noriane Rapin."

Réécouter l'émission "Babel" en entier ici

RTS - La 1ère

Sylviane Dupuis, auteure et essayiste, était l'invitée du Grand Soir, accompagnée de Daniel Marguerat, théologien, professeur honoraire de lʹUNIL, en deuxième heure de l'émission.

À réécouter ici

Qu'est-ce que l'art? (2013, Minizoé)

Qu'est-ce que l'art?

 

« L’art n’est pas distraction – il est concentration. »

Ces 33 propositions en forme de définition ouverte ont valeur de « manifeste ». En une suite d’aphorismes tenant à la fois du système, du processus inachevable, et du poème, elles tentent, en toute subjectivité, de répondre à la question « Qu’est-ce que l’art ? ».

Sylviane Dupuis est poète, auteur de théâtre, essayiste et critique.

Qu’est-ce que l’art ? vient compléter A quoi sert le théâtre ? paru dans la même collection en 1998.

 

Postface de Carole Talon-Hugon

Figures féminines de l'Ancien Testament

 

Trois auteurs, trois figures féminines de l’Ancien Testament. Revisitées, 

réhabilitées, Ève, Aldjia et Dina sont exposées ici sous un jour nouveau.

Sylviane Dupuis a réussi le tour de force d’écrire une pièce à la fois impertinente,

érudite et pleine d’humour, qui subvertit les idées reçues. Jacques

Probst, dans un texte âpre et poétique, bouleverse d’une façon rare. Claude

Schwab, quant à lui, réinvestit les thèmes bien actuels de la guerre et de l’intolérance.

Ces Mystères, conçus pour être joués à la cathédrale de Lausanne,

redonnent vie à une ancienne tradition théâtrale, mais sous une forme très

contemporaine.

 

SYLVIANE DUPUIS, Le Jeu d’Ève

JACQUES PROBST, Aldjia, la femme divisée

CLAUDE SCHWAB, Dina, fille de Jacob

 

Poète, essayiste et dramaturge, SYLVIANE DUPUIS est l’auteur notamment de La

Seconde Chute (traduite en plusieurs langues) et des Enfers ventriloques (Prix

des journées de Lyon des Auteurs de théâtre 2004). JACQUES PROBST, comédien,

est également l’auteur d’une vingtaine de pièces pour le théâtre qui ont

été jouées en Suisse, en France et en Belgique. CLAUDE SCHWAB, pasteur et

enseignant, est l’auteur de nombreux ouvrages sur des thèmes bibliques.

 

Etre là (2001)

Etre là

Un homme d’âge mûr, une jeune fille. Tous deux sont sans travail. Tous deux sont seuls et momentanément « hors-jeu ». LUI a élu domicile sur un banc public pour « réapprendre à être là ». ELLE cherche comment vivre. Ils vont se croiser par hasard, le temps d’un jeu de séduction à peine avoué, à peine esquissé : chacun, à sa façon, va agir sur l’autre. L’entrée en scène d’un troisième personnage précipitera les événements d’une manière inattendue… conduisant à « la première cyber-révolution de l’histoire ».

Entrelaçant le drame individuel au théâtre social et le sérieux à la drôlerie, Etre là interroge l’état du monde et sa représentation, mais aussi nos façons de mal communiquer, de nous piéger ou de nous rater – renvoyant, au-delà, au théâtre lui-même et à ses pouvoirs.

LUI. – Les gens sont pleins de larmes. Mais ça ne se voit pas.

LE JEUNE HOMME. – Alors vous, vous êtes sorti du jeu pour que ça se voie ?

Parue en 2001, la pièce a été créée à Genève en avril 2012 ; elle est traduite en polonais et en ukrainien.

A quoi sert le théâtre ?

 

Dans les sept chroniques rassemblées ici, Sylviane Dupuis s’interroge sur cet art dont l’utilité est souvent remise en question. Elle montre en quoi et pourquoi il a sa place dans la société d’aujourd’hui et dans notre vie personnelle. D’une écriture élégante qui laisse toujours parler l’expérience émotionnelle, ses propos sont une invitation à se rendre au spectacle et à y retourner.

Postface d’Eric Eigenmann

Moi Maude ou la Malvivante

AXEL. – Ah ! Voir ou ne pas voir !

LE GRAND-PÈRE. – Qu’est-ce qu’il dit ?

VICTOR. – C’est l’entre-deux qui est terrible. Passer de l’aveuglement à la vision.

En se livrant devant nous, le soir de l’anniversaire de ses dix-huit ans, à un parricide que rien ne laissait prévoir, Maude témoigne à sa manière d’une détresse ou d’un manque dont elle ignore le nom. Et contraint chacun, autour de la table – spectateurs compris – à s’interroger, à réagir, ou à s’inventer.

Le théâtre est le seul lieu où les crimes puissent se changer en métaphore, et les morts en vivants.

S.D.

Edition bilingue français-allemand (trad. Sabine Günther).

Issue de la rencontre entre Sylviane Dupuis, poète et dramaturge genevoise, et Claudia Bosse, metteure en scène berlinoise, la pièce a été créée en français à Genève en mai 1996, et en allemand à Berlin et à Dresde, en septembre 1997 ; elle est aussi traduite en arménien, en russe et en ukrainien.

La Seconde Chute

Depuis 1953, Vladimir et Estragon interminablement attendent, sur toutes les scènes du monde, que la nuit vienne, que la partie s’achève – n’espérant plus qu’en un Godot absent dont nul ne saurait dire avec certitude qui il est. Mais ce soir, l’histoire ne se répétera pas car Il arrive et Il parle…

Ecrite en hommage mais aussi en réponse à l’auteur de Godot, mêlant l’amour à l’irrespect, La Seconde Chute, ou Godot, Acte III substitue de manière ludique à la fiction d’un Dieu-le-Père-à-barbe-blanche l’hypothèse d’un Dieu-Mère, donne ironiquement son congé à l’image romantique de la Femme idéale et dénonce la tyrannie de l’Auteur sur ses personnages : et si ceux-ci, un jour, se rebellaient ? Et si nous n’étions pas aussi prisonniers, aussi voués à l’impuissance et au malheur qu’il y paraît – mais libres, à chaque instant, de tout réinventer ?

Parue en 1993, la pièce a été créée à Zurich puis à Genève en 1996. Traduite en six langues, elle a également été créée en Lituanie, en Pologne, au Canada et à New York.

Travaux du voyage

Au travers de ces Travaux du voyage – essais, notes, journal, ici rassemblés – Sylviane Dupuis s’interroge sur ce qui meut et ce vers quoi tend l’écriture poétique. Et cette exploration du désir au cœur de la poésie débouche sur la rencontre de l’écriture mystique. […]

A l’écoute de ce qui fait écrire aujourd’hui, Sylviane Dupuis perçoit chez des écrivains comme Claudel, Bataille, Cioran, Beckett, Duras… les traces d’une parole démesurée et ambivalente. La quête d’une « lumière totale » (Jaccottet) côtoie la violence et la folie au cœur du monde, de l’homme, de ce qu’il crée.

Au commencement était le verbe. Sur la littérature de Suisse francophone du XXe siècle: extrait

Au commencement il y a le verbe: nous sommes faits, que nous le sachions ou non, que nous le voulions ou non, de toutes les paroles (mots, phrases, images, formules, injonctions et interdits) qui nous précèdent. De toutes les paroles lues, entendues, mâchées, métabolisées, oubliées, ou remontées après coup à la surface, pour le meilleur ou pour le pire. Sans elles, nous serions vides, incapables de rien nommer, de rien imaginer, ni de nous représenter quoi que ce soit – et pas même de nous voir ; ni de communiquer avec autrui. Nous n’aurions pas forme humaine. Nous ne serions personne.

Mais souvent, nous ignorons à quel point elles déterminent nos choix, nos élans, notre pensée, notre vision du monde – et quelquefois nous enferment, figeant l’imagination, bloquant tout. Nous ne voulons pas savoir qu’elles nous inspirent ce que nous croyions être seulement nôtre, et qui nous vient de bien plus loin – donnant forme à nos rêves, à nos désirs et à nos peurs, mettant des mots sur l’impossible à nommer. C’est que nous sommes écrits par ce qui nous précède : par les préjugés inoculés dans l’enfance, les idées, les préceptes, les croyances ou les dogmes inculqués, par les mythes et les récits qui nous furent transmis, et surtout par nos propres lectures... beaucoup plus que nous ne le soupçonnons. Nous répétons. Nous nous répétons sans le savoir. Et de même, nous répétons nos mères, ou nos pères, nous mimons nos maîtres, ou imitons nos modèles. Nos bibles. Parfois jusqu’à l’aliénation.

En devenir conscients c’est gagner en liberté: celle de tourner le dos à l’héritage (manière de s’en affranchir, mais toujours aussi de se fuir et de se méconnaître, de s’amputer d’une part de soi ou de la refouler) ; ou celle de le question- ner plus loin, et autrement, d’interroger « l’endoctrinement des imaginaires» (B. Comment): c’est en général à quoi servent la critique, mais aussi le pastiche, la parodie, l’ironie qui met à distance, ou le détournement, qui en sont d’autres formes. Ou encore celle d’en tirer, à son tour, du nouveau, par un travail de métamorphose et de recréation : et c’est là ce qu’opère la littérature.