parution octobre 2006
ISBN 978-2-88182-576-1
nb de pages 306
format du livre 140 x 210 mm
prix 33.00 CHF
Entretiens avec Jean-François Bergier
résumé
Ancien président de la Commission Indépendante d’Experts Suisse – Seconde Guerre mondiale, Jean-François Bergier est aussi un historien dont l’œuvre publiée est vaste, appréciée en Suisse et à l’étranger.
Sous la forme d’une conversation, ce livre propose un témoignage sur la trajectoire, les choix, les passions d’une personnalité inscrite désormais dans l’histoire de notre pays. C’est aussi une réflexion vivante – et de « vive voix » – sur l’histoire, l’histoire de la Suisse dans l’Europe, la Suisse au cœur du massif alpin. C’est enfin un plaidoyer pour une histoire responsable, critique et ouverte, qui nous invite à une connaissance du passé débarrassée de ses mythologies persistantes, pour que s’ouvre enfin un nouveau, indispensable et attendu « travail de mémoire ».
Pietro Boschetti est historien de formation et journaliste de profession. Il a notamment travaillé pour plusieurs médias romands, dont la Radio Télévision Suisse (RTS).
Allemand
Titre: Jean-François Bergier im Gespräch mit Bertrand Müller und Pietro Boschetti Gelebte GeschichteÉditeur: NZZ Verlag
Année: 2007
Les Suisses et les nazis. Le Rapport Bergier pour tous (2010, Zoé poche)
Ce livre est un trait d’union. Le trait d’union qui manquait entre le grand public et les 11 000 pages des travaux de la commission Bergier sur la Suisse et la Seconde Guerre mondiale. De quoi rebuter les meilleures volontés ! Si bien que beaucoup en étaient restés aux comptes rendus des médias lors de la polémique sur la Suisse face au nazisme.
Grâce à Les Suisses et les nazis, chacun a désormais accès aux points principaux étudiés par les historiens : comment la Suisse s’est-elle comportée pendant la Seconde Guerre mondiale avec les réfugiés et avec les fonds placés dans les banques ? Que savait-on du sort qui attendait les Juifs refoulés aux frontières ? Quel rôle jouait la place financière suisse ? Qu’en était-il du transit ferroviaire et du travail forcé en Allemagne pour le compte d’entreprises suisses ?
Cet ouvrage livre enfin au grand public les réponses proposées par la Commission indépendante d’experts.
La Suisse et les nazis (2010, Zoé poche)
« Des décennies après la fin de la guerre, la Suisse a dû, à l’instar d’autres pays, faire “un effort de mémoire ” afin de restituer une histoire dont elle n’est pas propriétaire. C’est sans doute une condition pour pouvoir l’assumer. »
L’Union démocratique du centre (UDC) domine aujourd’hui la politique suisse. Comment ce parti, qui en 1975 encore n’attirait qu’un électeur sur dix, a-t-il pu devenir dès la fin des années 90 le numéro un incontesté ?
Ce livre propose une explication historique qui part de l’après-guerre. Car pour comprendre ce qui se passe dans les années 90 et suivantes, il faut d’abord s’immerger dans la fabuleuse époque connue sous le nom des « Trente Glorieuses ». L’économie était alors en plein boom, le filet social s’étoffait, la société de consommation s’épanouissait. En 1974, la crise du pétrole sonne la fin de cet âge d’or, durant lequel la concordance entre la droite et la gauche avait si bien fonctionné. Le système entre progressivement en crise. C’est le début des « Trente Calamiteuses ». L’UDC, l’ancien parti agrarien, saura en profiter pour s’imposer.
Ce livre détaille son étonnante montée en puissance. Grâce à la mise en perspective historique, on comprend mieux le développement politique, particulier à la Suisse, de ces vingt dernières années.