Friedrich Torberg

Critique, journaliste, traducteur et écrivain à Vienne et à Prague, Friedrich Torberg (1908-1979) est contraint d'émigrer en France en 1938 puis aux Etats-Unis où il travaille comme script pour Hollywood et comme journaliste pour le Time magazine. Il retourne à Vienne en 1951 où il reste jusqu'à la fin de sa vie. Parmi ses œuvres les plus connues figurent L'élève Gerber (1930), Me voilà, mon père (1948) Le Retour de Golem (1968), Les Héritiers de la tante Jolesch (1978) et Cela aussi était Vienne (1984)

L'Élève Gerber (2016, classiques du monde)

L'Élève Gerber

En 1930, l'élève Gerber s'apprête à entrer dans sa dernière année de lycée, laquelle doit se conclure par le difficile examen de fin d’études (Maturité). Il est brillant mais non sans quelques faiblesses : les mathématiques, un amour immodéré pour la jeune et volage Lisa et un fichu caractère. Aussi, lorsque le nom de son professeur de mathématiques tombe : Kupfer, Gerber reçoit le conseil avisé de changer de lycée, ce qu'il refuse. Il affrontera le surnommé Kaiser Kupfer, despote qui s'est juré de le mater. Le duel sera sans pitié, et inégal. Car l'un est jeune et fougueux, l'autre a le pouvoir et l'expérience. Ce roman d'une grande modernité sur la pédagogie et le harcèlement fut un immense succès lors de sa sortie en 1930 ; il est traduit dans une dizaine de langues et a été adapté au cinéma.

Traduit de l'allemand par Françoise Toraille